Nuages de mots pour le Premier jour du reste de ta vie

Il y a longtemps, maintenant, que je suis Virginie Grimaldi sur facebook et que je lis son blog : femme sweet femme. Quand Le premier jour du reste de ma vie est sorti, c’était un peu comme si je tenais sa main anxieuse dans la mienne en attendant à ses cotés les premières critiques. Je me suis réjoui avec elle du succès, que je savais mérité, alors même que je n’avais pas encore lu le livre. Après tout, c’est un peu comme si je le connaissais ce livre, comme j’ai l’impression de connaître Virginie (oui… je l’appelle même par son prénom) : je m’indigne, je pleure et je ris bien assez souvent avec elle pour savoir qu’elle a énormément d’humour et de talent.

La logique aurait donc voulu que je me jette sur ce livre. J’aurais du l’avoir fini depuis des lustres mais j’étais en panne de lecture. Je n’arrivais plus à tourner les pages d’un livre alors j’ai attendu mon retour à l’envie de lire.

Il y a peu, tel Christophe Colomb, j’ai découvert un nouveau monde. Celui des groupes facebook. Navigant de groupe en groupe, je me suis trouvée presque par hasard sur un groupe d’auteurs cherchant des bêta-lecteurs. Je me suis dit que ça pourrait être un bon moyen pour moi de renouer avec la lecture. Je me suis présentée et le jour même j’ai été contactée par une autrice en devenir qui a eu la gentillesse de me confier son roman. J’espère sincèrement pouvoir vous en faire une critique bientôt ici car ça voudra dire qu’il sera publié et il le mérite. Je l’ai englouti et la machine était relancée ! J’étais en manque, il me fallait d’autres lectures !

Ni une ni deux, je suis passé à ma librairie favorite mardi et j’en suis revenue avec le premier roman de Virginie et le dernier poche de Martin Winkler.

Je savais que le roman de Virginie serait ma priorité mais j’ai attendu d’avoir un peu de temps à lui consacrer pour pouvoir le savourer dans les meilleures conditions. Et j’ai bien fait ! Je l’ai commencé hier soir, je me suis endormie dessus (le vendredi soir, la semaine de boulot se fait ressentir…) et ce matin en me réveillant, la première chose que à laquelle j’ai pensé a été de me replonger dedans.

C’est donc en savourant mon petit déjeuner que j’écris cet article car, bien sûr, je n’ai pu que lire tant que je n’avais pas terminé.

Je dois l’avouer, je m’attendais à une lecture un peu moins légère : une femme qui quitte son mari et part en croisière pour se retrouver, je pensais me plonger dans une lecture très introspective, très psychologique, peut-être un peu ardue.

En fait, Virginie n’a pas besoin de ça. Elle aborde tous les affres de la reconstruction mais sans jamais rentrer dans la complaisance ou le pathos. Au contraire, c’est grâce à la coopération , à la bonne humeur, à l’optimisme et à l’humour que les personnages trouvent leur chemin.

Son livre me fait un peu penser au film Love actually (d’ailleurs cité plusieurs fois) : des personnages très différents avec des histoires très différentes et qui se croisent presque par hasard et se battissent un avenir. Ce sont de petites phrases, des rencontres, qui ponctuent le récit et font tout basculer en un clin d’œil vers un peu de mieux.

Bâti autour des portraits de trois femmes aux caractères et aux vies des plus disparates, cet ouvrage respire l’optimisme. Par l’exemple, sans vouloir donner de leçon, il encourage à croire en soi et croire en ce qui compte le plus pour soi même, à aller de l’avant vers ses propres objectifs.

Ce ne sont pas des histoires rocambolesques. Elles pourraient presque sembler anecdotiques si elles n’étaient pas si réalistes et portées par des personnages très attachants avec des personnalités authentiques.

J’ai pris un grand plaisir à la lecture de ce roman. Plus j’avançais dans l’histoire et plus je riais, plus j’étais émue, touchée, plus je pleurais (vous découvrirez au cours de ce blog que ça m’arrive très souvent) puis riais à nouveau…

De mon point de vue, les plus grandes forces de Virginie, sont son humour, sa simplicité et bien sûr sa plume. Je le savais depuis longtemps. Ce roman ne fait que le confirmer.

De la même manière qu’elle remercie ses lecteurs à la fin du roman, j’aimerais aussi remercier Virginie pour ces moments absolument délicieux.

 

2 thoughts on “Croisière autour d’une reconstruction”

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