« À l’attention du service des manuscrits. »
C’est accompagnés de cette phrase que des centaines de romans écrits par des inconnus circulent chaque jour vers les éditeurs.
Violaine Lepage est, à 44 ans, l’une des plus célèbres éditrices de Paris. Elle sort à peine du coma après un accident d’avion, et la publication d’un roman arrivé au service des manuscrits, Les Fleurs de sucre, dont l’auteur demeure introuvable, donne un autre tour à son destin. Particulièrement lorsqu’il termine en sélection finale du prix Goncourt et que des meurtres similaires à ceux du livre se produisent dans la réalité.
Qui a écrit ce roman et pourquoi ? La solution se trouve dans le passé. Dans un secret que même la police ne parvient pas à identifier.

Chronique détaillée

C’est une lecture très rapide où on plonge directement dans l’histoire.
Ce qui m’a attirée en premier dans le livre, je l’admet, c’est la couverture et le titre. En tant qu’étudiante en librairie, je souhaitais découvrir un peu le monde de l’édition sous forme de roman.
J’ai été conquise, l’histoire est troublante par bien des aspects, les suites de l’accident de notre héroïne génèrent des pertes de mémoires qui peuvent être interprétées de plein de façons différentes. Mais en même temps cette partie n’est pas la plus importante. Non ce qui importe c’est chacune de ses vies reliées entre elles, ainsi que les morts qui sont liées aussi mais par quoi ? Juste un livre qui a du succès ? Eh bien non puisque les premiers morts datent d’un an avant la parution du livre.

J’ai l’impression que ce livre n’était qu’une excuse pour mettre en lumières certaines difficultés que tout le monde a dans sa vie. On peut se retrouver tous un peu dans chacun des personnages qui sont exploité de façon plus profonde comme la chef du service des manuscrits, la policière, le protecteur de Violaine…

A coté de ça, il y a une partie roman classique, une partie écrit sous forme épistolaire. La lecture est facile, car les mots sont simples, mais nous mettent facilement dans l’ambiance. Je ne m’en cache pas c’est quelque chose que j’apprécie énormément et pour ne pas changer les chapitres court me plaisent aussi et rares sont les chapitres qui dépassent 4 pages (un bonheur pour moi et mes éternels « encore un chapitre » ).

Un autre petit détail qui m’a beaucoup plu est toutes les références aux auteurs connu depuis longtemps et plus moderne. C’est une petite attention que je trouve touchante car cela prouve que l’auteur n’est pas un touriste dans le milieu littéraire, car même si cela ne me gêne pas, je trouve qu’écrire un livre sur le monde littéraire il est important que se soit réaliste et sérieux et que se soit fait par quelqu’un qui connaît la littérature. C’est peut-être réducteur mais c’est un détail qui a son importance pour moi. (Et oui j’admets que l’auteur aurait pu juste chercher des auteurs connus je peux l’admettre aussi, malgré tout il s’agit quand même d’un auteur connu et d’une maison d’édition aussi extrêmement connue donc bon…)

Et le petit plus, la fin je m’y attendais pas. J’avais quelques idées, je n’étais pas loin mais malgré tout j’étais pas dans le mil et une fois n’est pas coutume j’aime être étonnée par les fins de mes lectures.

  • Les romans rapides à lire,
  • Les histoires sans prise de tête,
  • Les fins étonnantes.
  • Une comédie,
  • De la magie,
  • Un roman policier très détaillé avec tripes et boyaux.

Informations complémentaires

Titre : Le service des manuscrits
Auteur :
Antoine Laurain
Genre :
Policier
Éditeur
Flammarion
Nombre de pages :
215

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