Ce livre m’a fait de l’œil quelque temps sur le groupe des Mordus de Thrillers avant que je ne craque. Les chroniques et les retours étaient tous alléchants. Je ne me fie pas forcément aux avis des uns et des autres, mais le résumé me plaisait.

Je me suis donc lancée à corps perdu dans ce livre. J’ai découvert Sandrine Destombes en même temps. Quelle histoire !!!

Le sous-lieutenant Perceval Benoit voit arriver au loin une 205, comme toujours sur cette portion de route, il espère un excès de vitesse. Quand il va contrôler la conductrice, il ne s’imaginait pas que son zèle allait ouvrir une enquête complexe et torturée. En effet, la petite fille assise à l’arrière de la voiture lui apprend que la conductrice n’est pas sa maman, que cette dernière est morte, la réaction de la femme au volant va déclencher une série d’événements qui vont changer la vie du jeune sous-lieutenant.

Cette histoire est folle. On retrouve souvent l’eugénisme dans les thrillers, mais l’eugénisme sexuel est un thème très rarement abordé. Sans être féministe, je pense que la sororité, qui mène ce livre, tient peut-être une partie de la solution à la surpopulation mondiale. Une partie seulement. Ces femmes blessées, maltraitées, souillées par les hommes offrent un panel impressionnant de pathologies psychiatrique. Jusqu’où peuvent aller séquelles d’une blessure psychologique ?

Les thèmes abordés dans ce livre sont douloureux et tellement d’actualité. Je pense qu’il aurait été bon de rappeler que tous les hommes ne se conduisent pas comme ceux mentionner dans ce livre. Mais je comprends qu’en réunissant toutes ces femmes meurtries, des idées aussi extrêmes puissent naître.

Je ne déroge donc pas à la règle d’une chronique enthousiaste pour ce livre. Une très belle découverte et un agréable moment passé au cœur de la Drôme et du groupe d’experts du pôle judiciaire.