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Chronique détaillée

J’ai louché sur ce livre pendant un moment avant de l’acheter au printemps. J’ai vu qu’Olivier Norek serait en dédicace à Dijon, alors j’ai décidé de m’offrir une première fois et de me rendre à cette séance. Donc j’ai gardé religieusement ce livre fermé jusqu’au jour J, le premier à l’avoir ouvert, c’est l’auteur lui-même…

Puis j’ai déménagé et je l’ai rangé sur ma bibliothèque, en me disant que je le gardais pour cet été.

C’est donc après des semaines d’attente que j’ai enfin dévoré Surface. Parce que oui, je ne l’ai pas seulement lu, je l’ai littéralement avalé.

Avant tout, lors de la séance de dédicace, Olivier Norek présentait Surface en même temps que Sonja Delzongle présentait Cataractes. Deux auteurs que je ne connaissais que de nom, deux livres sur le même fond, un village inondé sous un lac artificiel.

Ici, nous suivons le parcours de Noémie, devenue No après avoir été défigurée par un tir de fusil de chasse en plein visage. On retrouve cette défiguration tout au long du récit. Au sens propre et figuré. No a le visage constellé et le lac a dépaysé le village d’Avalone et le canton tout entier.

No est donc catapultée à Decazville, petit village de l’Aveyron, loin du Bastion et de son unité, parce que son handicap rappelle la dangerosité du métier de flic. Le commissaire ne veut pas avoir sous les yeux cette défiguration permanente. Un bel exemple de lâcheté quand on pense que c’est Noémie qui souffre le plus de sa perte d’identité. Direction la campagne donc, pour prouver l’inutilité de ce commissariat de police.

C’était sans compter sur la détermination de cette femme brisée. Elle ne va pas seulement se relever, elle va devenir une force de la nature, prête à renaître de ses cendres comme un phénix.

L’histoire entière est montée sur la dualité. Présent/passé, force/faiblesse, rejet/abandon C’est une valse permanente entre l’ancien et le nouveau village, l’ancienne Noémie et la nouvelle No. Ces deux personnages principaux sont en fait comme un seul. Tous les deux ont été défigurés, et tous les deux se révéleront grâce à leur nouvelle apparence. 

Un roman coup de cœur qui vaut largement la publicité et les critiques dithyrambiques dont il a fait l’objet.

Informations complémentaires

Titre :

Surface

Auteur :
Olivier Norek
Genre :
Policier, Thriller
Éditeur
Michel Lafon
Nombre de pages :

424

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.

Là-bas, personne ne veut de son enquête.

Olivier Norek est un écrivain, scénariste et lieutenant de police français né en1975 à Toulouse. Il travaille à la section Enquête et Recherche de la Sous-Direction de la Police Judiciaire (SDPJ) en Seine-Saint-Denis. En parallèle, il est l’auteur de romans à succès et de scénarios appartenant au genre polar et roman policier. 

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2 thoughts on “Surface”

  1. Je n’ai pas encore découvert ses autres romans. J’ai cependant eu la chance de le rencontrer lors d’une séance de dédicaces avec Sonja Delzongle. Ces deux auteurs sont hyper accessibles.

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