Titre : 20 minutes avant la tombe
Auteur : Cédric Murphy
Genre :
Nouvelle horrifique / fantastique
Éditeur :
auto-édition
Nombre de pages :
50

Au bord d’une route, Elia attend Owen. 
Il ne voudra pas s’arrêter mais le fera quand même. Essayera de lutter, en vain. 
Elle montera dans la voiture. Fumera ses cigarettes à lui. Il lui demandera où elle veut aller, elle ne répondra pas. Ou bien dira que peu lui importe. Ça dépendra de son humeur. 
Puis, après une vingtaine de minutes, ils croiseront un camion. 
Et c’est là que les problèmes commenceront vraiment. Encore une fois… 

Les idées vivent. Elles grouillent. Et, si on n’y prend pas garde, elles vous dévorent. 

Cédric Murphy (anciennement Murphy Myers) l’a bien compris. C’est pourquoi il s’empresse de les noter dès qu’elles lui viennent à l’esprit. Et comme il ne veut pas servir de repas à ses muses cannibales, il sacrifie à la place ses personnages et la santé mentale de ses lecteurs. 

Ainsi, il entraîne ses victimes dans des mondes insoupçonnés, terrés entre les murs et les ombres, où rien n’est jamais ce qu’il semble être. 

Mais n’en veuillez pas à l’auteur de vous (mal)mener en bateau et de vous entraîner de trompe-l’œil en fausses pistes sinueuses. S’il ne le faisait pas, c’est lui que ses idées rendraient fou ! 

Et si jamais la folie ne vous a pas emporté pendant votre lecture, pensez à commenter ses histoires et à en parler autour de vous. Un auteur ne saurait exister sans vous !

C’est dans le cadre du Printemps de l’Imaginaire Francophone, et sous les conseils avisés d’Edwige, que je me suis lancée dans la lecture de cette nouvelle. 

J’ai voulu commencer petit, car les ouvrages fantastiques, je pensais que ce n’était pas mon truc.
Et bien, je me suis trompée. Déjà, je me suis rendu compte que j’en lisais depuis des années (Stephen King, Anthony Horowitz quand j’étais ado, Chattam) sans même m’en rendre compte, et j’adore ce style.

Je me suis donc plongée dans la lecture de 20 minutes avant la tombe sans aucun préjugé, comme si je plongeais dans le noir. Et j’ai ADORÉ.

Pour une fois, le narrateur n’est pas la victime, ni le policier, ni le tueur en série, c’est la Dame Blanche, vous savez cette femme liquoreuse qui apparaît le long des routes, la nuit.

Cette dame Blanche, c’est Elia, et elle ne connaît pas vraiment sa mission… Elle sait seulement que chaque fois qu’elle apparaît le long d’une route et que sa bouche s’emplit du goût métallique de sang, elle doit sauver le client qui se présente.

Cette fois, c’est Owen qui se présente, encore et encore, et qu’il meure ou qu’il vive, elle reprend sa mission à zéro.

Elle va devoir analyser chaque détail, chaque indice, pour se sortir de cette boucle temporelle qui ne prendra fin que lorsqu’elle aura sauvé son client.

Une tuerie, cette nouvelle est une tuerie. J’ai adoré être la Dame Blanche. Je comprends mieux son utilité maintenant . 

Je pense que je vais surveiller les abords des routes pendant quelques semaines. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas abandonner cet auteur. 

  • Les nouvelles
  • Les récits d’horreur, et les thrillers
  • Voir l’autre côté de ce qu’on a l’habitude de lire
  • Un roman long et détaillé
  • À prendre la route seul de nuit

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