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  • L’émancipation
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Chronique détaillée

Bonjour à tous,

Si vous avez lu mon dernier article, vous savez que Morgan of Glencoe vient de rééditer le premier chant de La Dernière Geste en collaboration avec ActuSF dans la collection Naos, sous le titre Dans l’ombre de Paris. J’aimerais les remercier du fond du cœur de me l’avoir proposer en service presse car je l’attendais avec une grande impatience !

Il parait qu’avant d’utiliser le terme de fantasy, on parlait de merveilleux… Et bien, c’est l’effet que me fait ce roman : l’émerveillement de la découverte de créatures toutes plus magiques les unes que les autres, de situations toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Historique

Je viens de relire la chronique que j’avais faite de Si loin du soleil (titre de la version autoéditée) et je me rends compte que les relectures que j’en ai faites depuis m’ont rendue beaucoup plus enthousiaste que je ne l’étais il y a trois ans. Par contre, je disais déjà, à l’époque, que j’étais frustrée de devoir attendre la suite… Guess what? C’est toujours le cas !!! #sauvezedwige

Comme prévu, c’est devenu mon livre doudou, je l’ai lu au moins une fois par an depuis et deux fois cette année à très peu de temps d’intervalle puisque j’ai relu la version autoéditée en juillet pour participer au grand concours des Patreon de l’autrice. Puis, j’ai lu la nouvelle version cette semaine pour cette chronique.

J’ai, ainsi pu faire une comparaison des deux. À commencer par la couverture. J’ai mis du temps à décider si je préférais la nouvelle à l’ancienne. Mais en fait, pourquoi choisir ? L’ancienne était splendide, plus froide par ses couleurs, mais montrait déjà bien le lien avec la culture japonaise. Elle avait le gros avantage de représenter aussi Bran. La nouvelle est magnifique également, beaucoup plus proche de Yuri, que ce soit par la proximité physique ou par les couleurs qui correspondent parfaitement à son tempérament de feu.

En tout cas, je suis bien contente d’avoir les deux versions en format papier ! L’ancienne est maintenant collector !

Pour ce qui est du contenu, j’ai noté quelques évolutions, réarrangements, beaucoup de petites améliorations, mais l’essentiel demeure. La trame principale n’a pas changé et le traitement des personnages est toujours très bon. Si vous avez lu la version autoéditée, vous pourrez sans problème continuer sur le deuxième tome sans avoir nécessairement besoin de relire le premier… Mais si vous le faites, vous participerez au mouvement #sauvezedwige

Pourquoi aimé-je tant ce livre ?

Pour commencer, j’aime que les personnages d’un livre me touchent, qu’ils me paraissent réels, même s’ils sont des fées ! Or Morgan of Glencoe et une véritable conteuse de personnalités. Même si j’ai un gros problème de mémoire des prénoms, je sors de cette lecture avec une bonne vingtaine de personnages très différents en tête. Pour chacun d’eux, je pourrais partager des anecdotes, des traits particuliers, leur rôle dans l’intrigue… Même si on limite le nombre de personnages principaux à 3, tous les autres ont leur importance et sont très travaillés. J’ai vraiment l’impression d’avoir pu faire leur connaissance. En outre, d’un côté ça foisonne de personnages atypiques comme l’extra-ordinaire Camille Trente-Chènes, de l’autre on pourrait croire que certains sont stéréotypés (comme Yuri ou le prince), mais l’autrice joue justement de ces clichés pour servir ses propos.

Ensuite, il y a l’univers… Il est très proche du nôtre vu qu’il s’agit d’une uchronie et pourtant si différent puisqu’il y a des fées au grand jour : aimées ou non, elles sont visibles. Personne ne remet en doute leur existence. Les forces de cet univers résident dans sa cohérence, sa pluralité, sa vraisemblance, son équilibre. On sent bien qu’il a été très travaillé, bien au-delà du contenu de la série d’après l’autrice (je n’arrive pas à remettre la main sur la source, mais je crois que c’était lors d’un Live).

Pour finir, l’intrigue est très bien construite, très logique, fluide. Et Morgan s’en sert comme d’un « plaidoyer » en faveur de la gentillesse, de la bienveillance, du respect, de l’acceptation de l’autre, de l’égalité. Elle y distille également, avec parcimonie, du venin contre la xénophobie, le sexisme, les préjugés…

Pour autant, on est loin d’être dans le monde des Bisounours ! Les personnages affrontent les conséquences de leurs choix. La trahison, la rancœur, la soif de vengeance s’invitent dans la partie et font de gros dégâts. 

Puis reste l’espoir…

Y COMPRIS L’ESPOIR DE LIRE BIENTÔT LE DEUXIÈME CHANT !!!!!!!!!! #sauvezedwige

Informations complémentaires

Titre :

Dans l'ombre de Paris
Auteur :
Morgan of Glencoe
Genre :
Fantasy
Éditeur
ActuSF
Collection
Naos
Nombre de pages :
435

Depuis des siècles, les humains traitent les fées, dont ils redoutent les pouvoirs, comme des animaux dangereux.
Lorsque la princesse Yuri reçoit une lettre de son père lui enjoignant de quitter le Japon pour le rejoindre, elle s’empresse d’obéir. Mais à son arrivée, elle découvre avec stupeur qu’elle a été promise à l’héritier du trône de France ! Dès lors, sa vie semble toute tracée… jusqu’à ce qu’une femme lui propose un choix : rester et devenir ce que la société attend d’elle ou partir avec cette seule promesse : « on vous trouvera, et on vous aidera. »
Et si ce « on » était la dernière personne que Yuri pouvait imaginer ?

Actusf : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur son intrigue ?

Morgan Of Glencoe : Sans spoiler ? Allez, je tente. D’abord, c’est une histoire avec des fées, des flingues et des trains géants. Voilà. Une fois qu’on a dit ça, c’est aussi l’histoire de Yuri, une princesse japonaise qui semble parfaite pour le rôle qu’on lui a assigné… à part qu’elle a définitivement trop de caractère pour obéir sans réfléchir. Et réfléchir, ça amène à choisir. Et à faire des erreurs. Ou pas. Bref, ça complique vraiment la vie !

Source

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :

 

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2 thoughts on “Dans l’ombre de Paris”

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