Hyacinthe

Je suis ravie que le Prix des Auteurs Inconnus m’ait permis de lire ce roman d’Erika Boyer dans le cadre de la catégorie romance. En effet, je la suis depuis pas mal de temps déjà sur les réseaux sociaux, mais n’avais pas encore eu l’opportunité de découvrir sa plume.

Le titre de la série colle parfaitement à l’impression qu’il me reste de cette lecture : Tout en nuance. En effet, j’ai beaucoup apprécié l’approche de l’autrice : en douceur et en finesse. La façon dont elle met en avant les émotions de ses personnages permet de nouer un lien solide avec eux.

Si l’histoire se révèle plutôt classique pour le genre, c’est vraiment la mise en œuvre qui fait la différence. J’ai eu l’impression que l’auteur recherchait l’esthétisme par le biais de son écriture. Comme si elle avait peaufiné l’atmosphère qui se dégage pour lui donner la beauté et l’harmonie d’un tableau.

Du reste, le sujet de l’art est très présent. Même si la création de bijoux (métier de Hyacinthe) semble plus relever de l’artisanat, j’ai senti qu’ici, elle s’élève au rang d’Art avec un grand A.

D’ailleurs, le coté « fangirl » d’Elea confirme cette impression. J’ai adoré cet aspect de sa personnalité, car il me fait penser à moi quand je rencontre mon·a auteur·rice favori·te : enthousiasme, mais maladresses sur maladresses !

Par opposition, le personnage de Hyacinthe est taciturne et un peu bourru. Mais, derrière ce masque, se cache  un bon nounours tout en guimauve !

Je me suis vraiment laissée entrainer dans leur jolie histoire dont j’ai savouré l’aspect simple et délicat.