couverture du roman de Sylvie Noel : je suis l'Alpha

Illustration de David Sala

Bonjour à tous,
Aujourd’hui, c’est un service presse généreusement proposé par Sylvie Noel que je vous présente : Je suis l’Alpha – Émergence

Mégane est une jeune femme comme les autres. Ou du moins, le croit-elle. Sa rencontre avec Mallory va bouleverser son monde bien construit. Qui est donc cet homme au regard hypnotique qui lui parle dans sa tête et qui semble en savoir long sur elle ? Elle va peu à peu basculer dans un monde qu’elle n’aurait jamais cru réel. Terrifiée, apeurée, elle ne peut compter que sur ses amis. Ils vont lever le voile sur ses origines, ce qu’elle est vraiment. Elle va découvrir un monde peuplé de créatures issues de légendes urbaines. Des vampires. Des loups garous. Et aussi qu’elle appartient à chacune de ces espèces. Mégane est-elle prête à accepter ces changements ?

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Je ne trouve pas toujours facile de s’attaquer à de la Bit’ Litt, car, bien que bon public, je suis souvent déçue par le manque de consistance que ce soit des personnages ou de l’histoire (ou des deux). Vous vous doutez que si je commence ainsi, c’est justement parce que ce roman a su totalement éviter cet écueil.

Un personnage principal captivant

Bien sûr, le personnage de Mégane est particulièrement détaillé. Elle est la personnage principale et l’atout que les différents partis veulent avoir dans leur manche. Mais Mégane est quelque peu dépassée par une situation à laquelle elle n’a jamais été préparée. J’ai apprécié qu’elle n’accepte pas un destin qui sort de l’ordinaire comme si c’était normal. Au contraire, elle est déboussolée. Elle se débat. Elle se révolte. Elle se laisse abattre parfois. Elle réfléchit. Elle se cherche. Et elle finit par faire des choix, mais on sent bien qu’ils sont des fruits qui ont prit le temps de mûrir jusqu’à n’avoir plus qu’à être cueillis. Une fois ces choix faits, elle s’appuie dessus pour se donner de la force.
Je trouve qu’on retrouve ici tous les affres que peut traverser un adolescent face aux changements de son corps et à la recherche de sa place dans la société. Il devient alors facile de s’identifier à Mégane parce qu’on a traversé les mêmes doutes à un moment ou un autre.
J’ai aussi apprécié qu’elle puisse être à un moment une jeune femme perdue et se sentir fragile, mais à un autre moment être la fille badass qui donne des coups de pied aux fesses à ceux qui la blessent (et elle ne se prive pas de le faire aussi bien avec ses amis de toujours qu’avec ceux qui veulent entrer dans sa vie). Bref, même si ce sont des extrêmes qui peuvent paraître un peu clichés ainsi décrits, elle n’est enfermé ni dans l’un ni dans l’autre. Bref, elle est humaine !

Des personnages secondaires fouillés

Autour d’elle, gravite un bon nombre de personnages et j’ai apprécié que chacun d’eux soit doté d’une personnalité bien développée
J’ai une affection particulière pour Adeline, la meilleure amie de Mégane qui apporte de la légèreté et beaucoup de tendresse à l’histoire. Son attachement pour Mégane est flagrant et transparaît tout au long de l’intrigue. Je lui trouve une sincérité touchante.

Je me suis aussi beaucoup attachée à Vincent, le compagnon d’Adeline, malgré toute la défiance dont Mégane fait preuve à son égard, il prend de l’ampleur et prouve sa valeur au cours de l’aventure.

Par ailleurs, j’ai été très curieuse du personnage de Mallory. Avec lui, on est loin de l’enfant de cœur, mais plutôt face à un manipulateur qui utilise tous les moyens en son pouvoir pour atteindre Mégane. Leur relation reste d’ailleurs très ambiguë pendant une bonne partie du roman ce qui ajoute du piquant.

Bien que je leur ai porté un intérêt moins fort, les autres personnages apportent chacun des pierres à l’édifice de la trame. J’ai l’impression que rien n’est inutile dans ce qu’on apprend d’eux. Chaque détail prend son importance à un moment où un autre.

Comme vous le savez sûrement déjà si vous me lisez régulièrement : j’aime qu’un roman me permette de créer des liens avec ses personnages et c’est, ici, le cas.

Une trame prenante

Mais de bons personnages ne sauraient suffire si l’intrigue est faible. Là encore, aucun souci à ce niveau-là. Je viens de vérifier et de constater que cet ouvrage fait près de 500 pages ! Je n’aurais jamais cru tellement il m’a été facile à lire. Il faut dire que le récit est émaillé d’un nombre important d’événements et que malgré un départ plutôt calme, la tension monte relativement vite et continue son ascension jusqu’aux derniers chapitres. Par conséquent, je me suis retrouvée suspendue à chaque ligne qui défilait devant mes yeux, curieuse de savoir comment les choses allaient évoluer.
Qui plus est, la plume de Sylvie Noel est très agréable et accessible. Le langage n’est ni simpliste ni trop soutenu.

Un univers bien construit

Et pourtant, tous ces points forts ne sont, à mon avis, pas les plus importants. Pour moi, ce qui est le plus marquant dans cette histoire, c’est l’originalité dont a su faire preuve l’autreure alors qu’elle explore un monde calqué sur le nôtre avec, en supplément, des être surnaturels que l’on connaît déjà et dont les codes sont établis et semblent immuables. Pourtant, Sylvie Noel en tire ce qu’elle veut, l’adapte à sa propre sauce et y ajoute ses propres règles. Elle fait preuve d’un imaginaire inspiré et son univers est bien construit, cohérent, complet. J’ai eu l’impression qu’elle le maîtrise sur le bout des doigts ce qui donne de la force au récit.

Pour résumer (parce qu’aujourd’hui, je n’ai pas vraiment fait court…)

J’ai beaucoup aimé cette histoire de Bit’litt qui, selon moi, apporte quelque chose au genre :

  • Une intrigue bien construite avec des rebondissements
  • Des personnages très intéressants
  • Un univers original et maîtrisé

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