Titre : Loin des fauves
Auteur : Philippe Saimbert
Genre : Romance
Éditeur : Autoéditions
Nombre de pages : 244

« Beaucoup de péchés lui sont remis parce qu’elle a beaucoup aimé ».
Telle est la devise gravée sur le tronc de l’arbre qui abrite les amours de Lorina et Jean, deux êtres aux vies tourmentées.
Mais peut-on tout pardonner au nom de la passion ?
Un lourd secret de famille, une colline hantée et une implacable vengeance servent de toile de fond à cette émouvante histoire.

Suite à un accident de moto, Jean est soigné par Lorina, une guérisseuse qui habite dans un petit village du Béarn.
Tous deux sont des passionnés. Elle de nature et lui, de création musicale.
Tandis que Lorina entame un combat décisif pour la protection de l’environnement, Jean se rend bien vite compte que la propriété et ses occupants cachent de nombreux mystères…

J’ai découvert Philippe Saimbert l’année passée avec ses 11 serpents dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus.

Je gardais un souvenir plutôt bon de cette histoire bourrée d’humour et de sarcasmes. Aussi me suis-je trouvée fort surprise, quand il m’a proposé ce service presse, qu’il s’agisse d’une romance. Rien de tel pour aiguiser ma curiosité qu’un auteur qui décide de me déconcerter !

Je le remercie pour sa confiance, mais surtout pour m’avoir permis de découvrir cette nouvelle histoire et cette nouvelle facette de sa plume.

J’ai été littéralement emballée par ce récit empli de tant de douceur et de délicatesse qu’on pourrait la couper au couteau. Je me suis surprise à surligner des phrases parce que je les trouvais très belles… Je ne fais jamais ça d’habitude !!!

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre ces deux romans, mais je trouve que la plume de l’auteur a énormément gagné en esthétisme. Peut-être simplement parce que le sujet s’y prête plus, ou peut-être, est-ce juste mon regard qui a évolué. En tout cas, j’ai adoré me plonger dans ces phrases et m’y noyer un instant avant de rejoindre la surface. J’ai savouré chaque mot.

Comme Jean, je suis tombée sous le charme de Lorina et ses fortes convictions sous un gant de velours, de la ferme où elle vit avec son père, de ce père un peu taciturne et un peu fou, mais tellement lucide, de cette tante un peu originale, mais si aimante. Et parmi cette brochette de personnages, la nature qui en devient également un : celui qu’on veut défendre, protéger, celui pour lequel on se bat jusqu’au bout.

Les personnalités sont riches, très bien construites, les « gentils » sont attachants, les « méchants » sont détestables. Et pourtant, ce n’est pas celui qu’on imagine qui tombe en premier.

Bien que portée par cette merveilleuse écriture et cette affection prononcée pour les personnages, j’ai douté, au début, de l’intérêt que pourrait présenter l’histoire en elle-même. J’ai cru, pendant quelques chapitres, qu’elle serait plutôt banale. En ça, Monsieur Saimbert m’a bien menée par le bout du nez durant plus de la moitié de l’ouvrage… Car au final ça ne l’était pas du tout ! Et j’ai foncé dedans, sans rien voir venir, doucement portée par la plume et le confort d’une jolie trame.

Si un jour, quelqu’un vient me dire que les messieurs ne savent pas écrire de la romance, je saurai quoi lui faire lire pour le faire changer d’avis !

C’est une oeuvre magistrale qui m’a énormément touchée et je n’aurai jamais suffisamment de mots pour remercier l’auteur pour cette découverte.

  • Les personnages forts en contrastes
  • Les trames moins simple et prévisible qu’il n’y paraît
  • La campagne, la nature
  • A suivre les schémas attendus de la romance
  • A retrouver le ton sarcastique des 11 serpents

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