Nuage pour Des jours sans toi

Au moment où Des jours sans toi m’a été gentiment proposé par Lucas Leverger, j’avoue avoir été un peu inquiète. J’avais lu le résumé et m’étais projetée dans la situation… Or je n’imaginais pas d’issue positive. De plus, la couverture m’a donné l’impression (surement très influencée par mon état d’esprit ce jour-là) que j’allais faire face à un roman très triste, très inquiet, très  désabusé . Comme quoi, cette image de façade a un impact important sur les a priori qu’on peut se faire d’un livre.

Toutefois, je finissais tout juste un roman dont les personnages m’avaient semblé inaccessibles. Du coup, je me suis presque jetée sur celui-ci qui promettait de faire contraste avec plein de sentiments qui dégoulinent.

Je n’ai pas été déçue : le roman écrit  à la première personne m’a permit de m’imprégner totalement de la crainte de ce père à la recherche de sa grande fille. Pourtant, malgré cette peur viscérale (et malgré mes craintes), à aucun moment il ne se laisse abattre. Au contraire : il se bat pour retrouver la prunelle de ses yeux.

A vrai dire, les presque 300 pages de ce romans sont passé extrêmement vite : je l’ai commencé un vendredi soir et terminé le lendemain matin. Je n’arrivais pas à le lâcher. Embarquée à la suite de ce papa poule, je l’ai accompagné dans les affres de la crainte, de l’incertitude, dans ses interrogations, dans des recherches plus ou moins fructueuses, dans les différentes rencontres de ce parcours…

Il est facile de se projeter : « Comment réagirais-je si ça devait arriver à un de mes proches ? » « Aurais-je su faire face à une telle situation ? » « Aurais-je eu une telle force, une telle ténacité ? »
Moi, je suis presque certaine que je n’aurai jamais pu réagir avec tant de force ni de courage. Ça  m’a rendue très admirative de ses réactions de courage désespéré.

Le roman baigne dans un sentiment d’urgence qui tient en haleine : plus il sera long de la retrouver plus sa vie sera en danger. Ça rend l’histoire très prenante. J’ai frémi à chaque risque qu’il a pris. J’ai senti la frustration monter en moi quand il se heurtait aux murs de l’enquête. Comme lui, je me suis posé des milliers de questions, j’ai revu mon jugement, j’ai tout remis en question pour essayer de trouver la solution. Je me suis vraiment laissé submerger par l’intrigue et par mon empathie pour cet homme aux abois. Tout  ceci soutenu par une jolie écriture vraiment fluide qui rend la lecture facile.

En bref, j’ai été très agréablement surprise et enchantée par cette lecture que je recommande sincèrement.

Jelisdesautoedites

 

2 thoughts on “Perdu sans sa fille”

  1. Je suis sincèrement touchée par votre commentaire. Il est vrai que généralement, j’écris avec mon cœur, ce qui, je pense, donne à mes chroniques ce coté intense et émotionnel…
    En espérant vous donner de nouveau des envies de lectures dans le futur

  2. Merci pour cette chronique, elle donne vraiment envie de lire ce livre. J’en profite pour vous dire que j’adore votre façon d’écrire si intense et rempli d’émotions. Bravo

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