J’ai commencé Dualité de Kristina par l’extrait disponible sur Amazon et ma curiosité a été immédiatement sollicitée ! Il me fallait lire la suite…
L’idée d’une partie du monde gouvernée par l’obligation de dire la vérité, j’avoue que ça m’a interpellée. Comme d’habitude, je me suis projetée : « Comment le vivrais-je ? ». Et là, ça m’a été difficile d’imaginer. D’où ma curiosité de découvrir ce que l’autrice allait faire de ce monde.
Et la visite a été fascinante. Chaque personnage apporte un regard différent sur cette contrainte : y souscrit entièrement, la contourne, la défie, la subit… Les points de vue s’entrechoquent mais tout semble figé.
Outre cette interdiction du mensonge, la société de Vérité est égalitaire, les ressources sont partagées, les compétences de chacun prises en compte pour le choix de leur métier… Mais surtout, les enfants sont éduqués de manière très stricte, proche de l’embrigadement. Ils ne comprennent pas trop pourquoi ce devoir leur est inculqué par la force jusqu’à la veille de leur intronisation dans la société l’année de leurs 15 ans. Ils sont alors confrontés au passé juste avant le jour de leur choix de rejoindre, ou non, la communauté.
Par opposition, de l’autre côté du mur, sans cette contrainte, la loi du plus fort règne sur le pays. Les pauvres ou les faibles sont écrasés, exploités, tyrannisés par les puissants.
De chaque côté, certains rêvent de découvrir l’autre facette, l’idéalisent. De chaque côté, il y a des insatisfaits du système en place.
Bien que les différences entre ces deux sociétés soient très importantes, chacune d’elle amène à réfléchir. Et j’ai aimé être confrontée aux dérives possibles d’un système comme de l’autre. Rien n’est facile, rien n’est évident. Chaque choix de vie a sa contrepartie, ses avantages comme ses inconvénients. Ce qui peut paraître évident, se révèle parfois avoir des impacts auxquels je n’aurais pas songé.
Ce livre m’a fait réfléchir, regarder les choses sous un autre angle et ça, j’ai vraiment beaucoup aimé. Toutes les histoires n’ont pas encore trouvé leurs réponses mais la fin est cohérente et ouvre la voie d’un autre volume que j’attends avec impatience.