• Les romans doux
  • Les histoires justes par rapport à la réalité
  • Les récits qui vous donnent envier d’aimer encore plus la vie
  • Un roman de style fantastique
  • Du sexe, de la violence…
  • À échapper à la réalité

Chronique détaillée

Un véritable coup de cœur pour moi qui évite soigneusement les livres qui font le buzz d’une façon ou d’une autre. Merci à mes collègues de m’en avoir parlé.

On m’a parlé de ce livre, car avant de décider de tout changer dans ma vie pour suivre ma passion des livres j’étais éducatrice dans une maison de repos. C’était un métier passionnant, mais difficile et cette difficulté on la retrouve dans ce livre : la difficulté de ne pas pouvoir faire plus pour certains usagers, la réalité d’apprécier un usager, nous ne sommes pas des machines et donc nous développons inévitablement des sentiments pour certaines personnes. Mais je m’égare.

Revenons donc à ce livre si juste, j’ignore tout de la vie de l’auteur, ce n’est pas ce qui m’intéresse lorsque je découvre leurs mots, mais cette fois j’ai voulu savoir, car elle a réussi a dépeindre la réalité de façon si juste, si profonde que j’en ai été retournée, que ça ne m’aurait pas étonnée si elle avait travaillée avec des personnes âgées. J’ai parlé du livre à tout le monde.
Je n’arrivais pas à lâcher le livre, je voulais savoir, je voulais découvrir le chapitre suivant.

Le livre est à deux voix : celle de marie, dont on ignore le lien avec Michka au début du roman, et celle de Jérôme, un orthophoniste qui travaille dans la maison de repos où va atterrir Michka.

Durant le roman on suit donc le parcours de Michka, cette dame âgée qui a perdu quelque chose, quelque chose d’extrêmement important : ses mots. Elle va se retrouver en maison de repos, car en plus des mots elle perd l’équilibre, elle a de plus en plus de mal à marcher. Elle se dégrade petit à petit, mais quelque chose lui tient à cœur : dire merci.

Cette histoire est poignante, triste et drôle à la fois. Il est difficile de décrire toutes les émotions qui passent lorsqu’on lit ces lignes si belles, si vraies. Je n’ai pas pleuré en lisant ses mots, mais j’ai été fortement troublée par ces derniers.

C’est un roman simple, il n’utilise pas de mots compliqués ou de chapitre long. Tout est fait pour que les mots coulent comme si on nous lisait ce texte.

Informations complémentaires

Titre :

Les gratitudes
Auteur :
Delphine de Vigan
Genre :
Réaliste
Éditeur
J.C. Lattès
Nombre de pages :
173

Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.

Et la peur de mourir.

Cela fait partie de mon métier.

Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. 

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