J’aimerais commencer cette chronique par des remerciements pour Erika Boyer : J’ai eu la chance, tout au long de cette année de faire partie de son comité de lecture et j’ai adoré cette expérience. Vu ma productivité actuelle sur le blog, je ne renouvellerai pas ce partenariat l’année prochaine, mais je ne cesserai jamais de recommander ses livres à tous ceux qui aiment la douceur, la bienveillance et l’esthétisme.

Tout au long de l’année, Eliott enferme ses vœux à l’intérieur d’étoiles en papier, dans l’espoir de les voir un jour se réaliser. Ils sont variés : monter tout en haut de la Tour Eiffel, avoir son BAC, manger une bonne brioche, acheter une nouvelle paire de baskets… À 16 ans, il y a tant de choses qu’il désire !

Mais quand Sora, son meilleur ami, prend sa jarre à souhaits et s’engage à en réaliser un par jour, pour se faire pardonner d’avoir encore oublié son anniversaire, Eliott n’est plus très sûr de vouloir que ses rêves deviennent réalité.

Parce que dans ses étoiles, il y a aussi de grands secrets, comme l’amour qu’il porte à Sora depuis des années…

En lisant mes romans, je pense qu’on peut facilement cerner le type de personne que je suis car je mets inévitablement beaucoup de moi dans mes lignes. Je ne dirais pas que certains personnages sont à mon image, mais plutôt que mes idées transparaissent à travers eux. Ainsi, on peut aisément en apprendre plus sur moi en lisant mes livres. Néanmoins, pour les curieux, je vous propose d’en apprendre plus sur la femme qui se cache derrière l’auteure.

En savoir plus

Chronique détaillée

Aujourd’hui, je vais vous parler plus spécifiquement du dernier né de l’autrice : Il faut parfois déplier les étoiles qui vient de paraître. J’ai eu la chance de le découvrir en avant-première (merci pour ça aussi) et j’ai été emportée !

J’ai dégusté ce livre comme s’il était un bonbon. Et déguster est le bon verbe, car, l’histoire est parsemée de pâtisseries toutes plus appétissantes les unes que les autres. J’ai eu l’impression de me promener dans un marché de noël, y trouvant toutes les senteurs et les goûts que j’associe à cette période.

C’est le premier roman que je lis d’Erika Boyer où les personnages principaux sont des adolescents du début à la fin. J’ai trouvé que ça apporte une touche très différente à la façon dont c’est écrit. Ça reste très doux, très bienveillant, très sensible, mais il y a une ambiance différente. Le point de vue change et je trouve que c’est vraiment bien fait. Après, je ne suis plus une adolescente alors il m’est difficile d’être catégorique sur le réalisme… mais en tous cas, j’ai vraiment senti une autre approche. Elliot et Sora sont vraiment en pleine transition entre leur vie d’enfants et celle des jeunes adultes qu’ils vont devenir. Ça se sent dans chaque mot qu’ils échangent, chaque action qu’ils entreprennent. Liés par une amitié profonde, ils évoluent ensemble.

Les livres d’Erika Boyer intègrent toujours de la diversité, mais certains se penchent plus précisément sur certaines. C’est le cas de Il faut parfois déplier les étoiles qui parle d’un adolescent qui réalise son homosexualité et de toutes les difficultés que peut représenter cette découverte à ses yeux. Comme à son habitude, le sujet est abordé avec pudeur, sans en faire trop, juste assez pour poser les problématiques sans les rendre envahissantes.

Les personnages sont vraiment fouillés et très attachants. Le contraste entre les fonctionnements des deux familles est saisissant. J’aimerais avoir grandi dans une famille comme celle d’Elliot !
J’ai beaucoup aimé les liens entre les deux maisonnées. Au final, c’est presque comme s’ils vivaient tous ensemble tellement ils sont proches les uns des autres. C’est le genre de relation qui est vouée à durer pour toujours, quoi qu’il se passe. Il paraît évident qu’ils sont tous là les uns pour les autres et je trouve ça inspirant.

J’ai aussi adoré l’idée des étoiles qui contiennent chacune un vœu, le fait que Sora veuille en réaliser un par jour jusqu’à noël. Qui ne rêverait pas d’offrir le calendrier de l’avent de ses rêves (littéralement) à un proche ?
Je sais que de nombreux lecteurs ont fait le choix de lire ce roman sous forme d’un calendrier de l’avent : un vœu chaque jour… C’était mon envie première également, mais j’ai réalisé très vite que je n’aurai pas la patience d’attendre chaque jour pour lire la suite ! Du fond du cœur : toute mon admiration pour ceux qui y arriveront.

12 nuances de chroniques

En complément de mon avis, je vous propose mon évaluation selon l’échelle de Suzanne Marty

DifficultéCe livre convient à un large public de langue française
EnnuiJ’ai dû terminer ce livre pour pouvoir m’endormir
VéritéL’autrice ne prend pas son lecteur pour un con, ça fait plaisir
StyleLe style de l’auteur.e est un gros atout du livre
ÉthiqueLa plupart des idées défendues dans ce livre sont estimables
OriginalitéJ’ai déjà lu ce genre d’histoire, mais la version de l’auteur.e est originale
Enrichissement intellectuelCe livre a amélioré ma compréhension du monde et des êtres humains
Stimulation émotionnelleCe livre m’a profondément émue
Impact sur le moralCe livre a eu un impact extrêmement positif sur mon moral
Nocivité amoureuseCe livre vous aidera à grandir affectivement
(Humour) 
SuccèsJ’ai lu tous les livres de l’auteur.e et/ou me suis abonné.e à son blog pour
ne pas rater le prochain

Gardez à l’esprit que ces indicateurs ne reflètent pas la valeur du livre sur ces différents aspects mais seulement mon opinion.

  • La diversité
  • Les romances de noël
  • Les histoires choupinettes
  • Des aventures trépidantes
  • Un jugement sur les autres
  • Une romance clichée à l’américaine

Informations complémentaires

Titre : Il faut parfois déplier les étoiles
Auteur :
Erika Boyer
Genre :
Romance
Éditeur
Autoédition
Nombre de pages :
384

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :

 

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Prix des Chroniqueurs #AutoEdition

Ce livre a été sélectionné dans le cadre du Prix des Chroniqueurs #AutoEdition 2020 et l'a remporté !

3 thoughts on “Il faut parfois déplier les étoiles”

  1. Je crois que je te le dis à chaque fois, mais c’est pas grave : j’adore tes chroniques ! Je suis fan de la manière dont tu les structures, et cette fois il y a une nouveauté avec l’échelle de Suzanne Marty et j’adore !
    Et puis quel bonheur de lire toutes ces choses positives sur mon roman, un immense merci ♡

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