Logo du prix des auteurs inconnus et de NualivIl y a presque un an que j’avais lu les 10 premières pages pour la présélection du Prix des auteurs inconnus 2017 et j’en gardais le souvenir d’un moment difficile mais très prometteur. Difficile, car les premiers instants de A ma vie, à ta mort de Sandra Triname décrivent le supplice subit par la victime du tueur que nous poursuivrons dans ce thriller. Et l’autrice n’y va pas de main morte dans cette description !

 

Recouvert de symboles grecs faisant référence à Hadès, un corps mutilé et désormais inidentifiable, est retrouvé dans une cave à New York. Jeune flic fraichement sorti de l’école de police, Mike Sullivan se retrouve chargé de cette affaire qui le mènera jusqu’au pied du World Trade Center, ce terrible jour du 11 septembre 2001. Une fois son bras vengeur lancé et bien que la faucheuse soit belle à couper le souffle, rien ne peut la stopper. Instrument du Destin ou de la Mort elle-même, il devra résoudre cette affaire en empruntant des sentiers dont personne ne revient jamais.

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Quand j’ai repris cette lecture, j’ai recommencé à zéro pour me mettre dans l’ambiance. Eh bien, je dois l’avouer, j’ai cru que je n’arriverais jamais au bout de cette séance de torture. J’ai dû passer au moins une semaine à avancer dans ces quelques premières pages (que j’avais pourtant déjà lues !) tellement elle me touchaient. C’était une semaine particulière pour moi sur un plan personnel, ce qui explique probablement pourquoi j’ai vécu cette relecture avec autant d’intensité. Toutefois, je pense que la plume de Sandra Triname y est clairement pour quelque chose également ! J’ai eu l’impression d’être projetée dans le corps de cette femme aveuglée et tellement percluse de douleur qu’elle en oublie même qui elle est. Ce passage, bien que magnifiquement décrit, a été douloureux pour moi.

Aussi, quand j’ai attaqué les chapitres suivants, j’ai eu l’impression de respirer à nouveau, de retrouver une vie normale… Alors que, pourtant, il y a des éléments qui relèvent plutôt du fantastique que de ma réalité quotidienne. Enfin… Lire du fantastique fait quand même partie de mes habitudes donc finalement, je retrouvais quand même une certaine « normalité » dans cette lecture, en tout cas, j’étais plus sereine pour lire la suite. Et là, je me suis laissée emportée… En deux soirées, le reste du roman était lu. Je n’arrivais pas à le lâcher !

Et j’en ai vraiment, vraiment, vraiment raffolé ! 

Je suis toujours fascinée par la façon dont les autres perçoivent, imaginent la mort alors j’aime lire des romans qui abordent ce sujet. Ici, elle est mise en scène et on découvre tout un système que j’ai trouvé particulièrement intéressant derrière ce moment de passage de vie à trépas. Qui plus est, j’ai particulièrement apprécié le côté rebelle de cette faucheuse qui lutte pour ses droits. Un petit côté syndicaliste dans les rouages de la mort qui m’a beaucoup amusée.

J’ai aussi beaucoup admiré la façon dont est traitée la relation entre Mike Sullivan et son mentor, l’évolution qu’on perçoit au cours de l’histoire pour arriver à ce lien presque familial construit avec le temps et l’admiration réciproque.

Vous l’aurez compris, je me suis attachée à ces personnages. Et, comme vous le savez si vous me lisez souvent, les liens que je tisse avec les personnages sont primordiaux dans ma perception d’un livre.

 

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