Titre : Du mauvais côté de ma porte
Auteur : Marie Seiler
Genre : Littérature sentimentale
Éditeur : Autoéditions
Nombre de pages : 282
Nouveau travail. Nouvelle région. Nouvelle maison. Avec deux filles un peu récalcitrantes, une amie envahissante, un gros toutou hirsute, sans compter un capital chance dans le rouge… ce n’est pas gagné d’avance ! L’amour sera-t-il au rendez-vous ? Engluée par mes échecs et le ronron rassurant de mon quotidien, je pourrais dire « Non » et mon histoire s’achèverait avant même d’avoir commencé… mais comme je suis dans les starting-blocks de ma nouvelle vie, je dirai « Peut-être » ! Alors quand le hasard s’en mêle ou plutôt s’emmêle… le hasard sponsorisé par des personnes trop bien attentionnées de ma petite planète, je frôle le burn-out. Pourtant il suffit parfois d’une simple porte poussée…
Avant de commencer votre lecture, il est à noter que je ne suis pas la seule à vous raconter cette histoire. Certains chapitres font avancer l’action sans que je sois présente grâce à l’intervention d’autres narrateurs.
Marie Seiler est le pseudonyme que nous avons choisi pour écrire à quatre mains. Quand j’écris nous, il s’agit de Odette Muller et Marie-Odile Lafrance. Odette Muller s’adonne à la peinture et plus particulièrement la peinture contemporaine. Tandis que Marie-Odile Lafrance est passionnée par la photographie et le chant. Mis à part leur lieu de naissance qui les rassemble, l’autre point commun, qui les caractérise, est l’écriture.
Source
J’aimerais, avant tout, remercier Odette Muller de m’avoir proposé cet ouvrage en service presse.
Dans ce roman, ce qui m’a surprise en premier lieu, c’est la forme. Ce n’est pas la première fois que je lis un ouvrage où le narrateur est l’un des personnages principaux, ni même que ce narrateur change d’un chapitre à l’autre. Pourtant, c’est la première fois que j’ai l’impression de lire chacune de leurs pensées. Ça m’a quelque peu déstabilisée pour les premiers chapitres, car même s’il y a une logique d’enchainement entre les idées ça m’a donné l’impression de partir un peu dans tous les sens. Puis, j’ai réalisé que c’est exactement ainsi que ça se passe dans ma tête : je passe d’une idée à une autre par association et sans forcément appliquer une structure logique, ça bouillonne. Suite à ce constat, la lecture m’est devenue bien plus facile parce que je n’essayais plus de suivre un fil, mais je naviguais sur une toile où chaque information trouvait sa place sans que ses liens avec le reste soient immédiatement visible. Et j’ai trouvé ça très intéressant et rafraîchissant comme approche.
Quant à la trame, si j’ai été convaincue par la majorité de son déroulement, je n’ai pas vraiment apprécié le retournement de situation final que j’ai trouvé un peu trop « facile ». J’ai trouvé qu’il faisait une trop grande cassure et que ça nuisait à la cohérence de l’ensemble. J’avoue, je ne l’ai pas vu venir alors peut-être que cette impression vient en fait de mon ego « blessé ». Toutefois, je resterai sur l’impression que cette fin n’est pas du niveau du reste de l’œuvre et c’est un peu dommage.
Par contre, j’ai apprécié l’humour et l’auto-dérision d’Émilie, l’héroïne de l’histoire. Si, au départ, je trouvais qu’elle manquait un peu trop de confiance en elle, elle évolue sur ce point avec le temps. Du coup, ce qui ressemble à de l’auto-apitoiement au départ ressemble de plus en plus à de la malice en avançant dans l’histoire. Cette impression est largement confortée par les filles d’Émilie qui en rajoutent des couches.
Toutefois, bien que j’aie développé pas mal d’affection pour ses filles et son amoureux, j’ai eu plus de mal à m’attacher vraiment à Émilie. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Il m’a manqué un petit « truc ».
Par contre, j’ai détesté Michel du fond du cœur ! Je pense que l’autrice voulait mettre en lumière de nombreux comportements désagréables par le biais de ce personnage. Si c’est effectivement le cas, elle a réussi son coup, car même quand Émilie lui trouvait des circonstances atténuantes, moi, je ne lui pardonnais rien ! Je trouve que c’est habilement mené.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :