Merci à Lisa Delmey de m’avoir proposé le service presse de son roman : Le grand concours.
Bien que j’ai eu quelques semaines pour le digérer, je m’interroge encore sur mon ressenti face à cette histoire. Il y a, indéniablement un aspect qui m’a posé problème.
Burlesque
Je pense que ce qui m’a le plus gêné, c’est l’aspect caricatural. Je ne connais pas le milieu de la diplomatie, mais j’ai eu énormément de mal à me projeter dans cette histoire, car je ne la trouve pas plausible. Essentiellement à cause du personnage principal que j’ai, en toute franchise, trouvé à la limite du supportable. Il cumule tous les clichés imaginables sur les fonctionnaires auxquels on ajoute un côté fils à papa exacerbé et quelques clichés homosexuels au passage. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner. Tout ça peut passer, sous couvert de l’humour, or cet humour n’a pas trouvé de résonance en moi. Mais surtout, Charles-Irénée n’est pour moi, pas crédible alors j’ai eu un mal fou à m’attacher à lui et à m’intéresser à ses mésaventures. Et malheureusement, je n’ai pas trouvé d’autres personnages qui compense cette difficulté. Or, vous le savez, j’ai besoin de m’attacher aux personnages…
Mais efficace
Par contre, la plume est très agréable, accessible et particulièrement bien rythmée. Ça se lit très vite, très bien. Les pages s’enchaînent sans la moindre anicroche.
Qui plus est, l’intrigue elle-même est prenante, enchaînant suspens et rebondissements. Même si les ficelles sont souvent un peu grosses, j’ai apprécié les jeux de pouvoir entre les différents ambassadeurs qui se cristallisent autour d’une recette ou d’une autre.
Si les personnages ne m’ont pas touchée, j’ai, par contre, trouvé leurs interactions très bien construites et j’ai particulièrement apprécié les liens entre le héros et les membres de sa famille. Ça, ça m’a parlé, j’y ai cru sans difficulté.
Résultat
Au final, malgré le coté presque grotesque du personnage principal, j’ai passé un moment de lecture pas forcément très marquant, mais sans conteste agréable