Tout d’abord, je tiens à remercier Christopher Evrard de m’avoir proposé La Roche Des Âges, premier volet de sa série prometteuse : Les royaumes démoniaques. Ça faisait longtemps que je n’avais plus fais brûler une pizza dans mon four, car j’étais prise dans un livre, ou lu jusqu’à m’endormir dessus.
Nous plongeons directement dans le vif du sujet avec le prologue. Nous sommes déjà dans une dimension différente : ce n’est ni Dieu ni le Big bang qui à créer la terre. Mais alors, qui est-ce ???
Nous partons donc à la conquête de la roche des âges. Il s’agit d’une pierre mystique dont personne n’a entendu parler en dehors de quelques exceptions. Les dragons ne sont que des légendes… Enfin presque.
Nous sommes dans un livre où, pour une fois, les elfes ne sont pas les meilleurs, ni les héros de l’histoire. Notre Héros, Ciwen, est un mage unique en son genre : un mage de foudre. Dans sa quête, il croisera la route d’une ondine nommée Olivia. Et très vite chacun retournera à ses histoires. Et pas n’importe quelles histoires.
Les Royaumes Démoniaques vous proposent de suivre l’histoire d’un univers où l’horreur et la violence côtoie la féerie et la beauté. La magie et les combats forgent la réalité au jour le jour, tandis que les légendes et mythe résonnent dans l’inconscient collectif comme des promesses d’un jour meilleur, tel la mystique roche des âges que Ciwen, un mage de foudre, recherche désespérément.
Dans une existence où le macabre est un lot quotidien… Quel est le sens de la vie ? Quelle signification donner à des concepts comme l’amour et la haine, ou la guerre et la paix ? Comment les définir, et les dépasser ?
Tant d’éternelles énigmes qui se posent à chaque instant, depuis la nuit des temps.
Les réponses apparaissent toujours dans le noir, tels des lucioles fuyantes…
Source
Souvent, les premiers tomes de saga sont ennuyeux, car ils introduisent les personnages. Ici, ce n’est pas le cas : Non seulement, on en introduit un certain nombre avec leurs histoires respectives et leur découverte d’eux-mêmes, mais, en plus, il y a une véritable intrigue qui commence. Les méchants n’ont pas juste droit à deux petits chapitres vite fait. La guerre commence rapidement. Du coup, on est plongé directement au cœur de l’histoire avec des scènes pas toujours très délicates (attention spoiler : un démon mineur se fait éclater comme un ballon). Bref, les scènes de combats sont développées autant que la psychologie des personnages et le décor. Rien n’est oublié ou laissé au hasard.
Notre narrateur est omniprésent, extérieur à l’histoire. Nous pouvons, ainsi, suivre l’évolution de tous les personnages, bons ou mauvais ce qui, évidemment, nous permet de comprendre mieux certaines choses. Par conséquent nous avons parfois envie de leur dire : « Non mais méfie toi ! » ou « Quoi ? mais tu n’as pas encore compris ? » et d’autres fois, nous avons juste envie de demander : « Mais pourquoi ??? »
Petit plus : sur le site de l’auteur, on peut découvrir une partie de l’histoire. On peut aussi en découvrir une qui est lue par lecteur très compétent. Je ne vous en dit pas plus, allez sur le site Ça vaut vraiment le détour.