Quand un psychologue rencontre une Elfe dans le Centre psychiatrique où il travaille, il croit d’abord que cet amour naissant permettra d’écarter les Monstres qui l’assaillent…

Avis aux amateurs : conte pour adultes teinté de pataphysique, de psychanalyse, de poésie et d’humour noir.

Chronique détaillée

Tout d’abord, je tiens à remercier Laurent Pépin de m’avoir envoyé sa nouvelle et surtout pour sa patience. Car je l’ai terminée il y a plusieurs mois, mais je voulais que ma première chronique depuis mon retour soit au plus juste. J’ai donc décidé d’attendre un peu et de relire son texte. Car je voulais savoir si je l’interprétais différemment en étant dans un autre état d’esprit… Et j’ai eu raison.

C’est un texte très particulier. Le style me rappelle beaucoup les textes de Mathias Malzieu. Les jeux de mots, l’humour noir, et surtout « Doit-on y lire le jeu de mots ou les expressions au sens propre ou au sens figuré ? ». C’est pour cela que j’ai décidé d’attendre quelques semaines avant de relire le tout.

Il y a une ambiguïté d’interprétation et j’adore franchement cela. Je m’explique : j’ai eu l’impression qu’on suivait l’histoire d’amour d’un homme qui perdait petit à petit la raison et en même temps la sensation que tout n’était que des métaphores, que cet homme a idolâtré la femme qu’il aimait au point de la voir comme une elfe. Les deux interprétations sont envisageables selon que l’on souhaite rêver ou être terre à terre. Moi qui aime rêver, vous vous en doutez, j’ai estimé qu’il avait rencontré une elfe. En revanche justement quand je l’ai relue j’étais dans un état d’esprit plus terre à terre, plus sérieux. Je venais de lire trois romans bien glauques et gores et j’étais restée dans cette espèce de sentiment de rage, de colère, de vengeance. C’était exactement ce que je cherchais pour relire ce texte.

Ce que j’ai aimé aussi c’est que le texte n’était ni trop long ni trop court. Car Laurent Pépin n’utilise pas toujours des mots simples. J’ai donc ressorti mon dictionnaire de la bibliothèque. Et c’est un plus aussi, car ça m’apprend de nouveaux termes pour pouvoir crâner en société. Non, trêve de plaisanteries, tous les livres nous apportent quelque chose, selon, moi, et ici c’est en vocabulaire.

Un autre point intéressant c’est aussi l’humour, noir la plupart du temps. Il a su à la fois écrire un récit de vie, une histoire d’amour qui s’effrite doucement, mais sûrement, le personnage principal et impuissant face à cette femme ou cet elfe qui s’éloigne. Et pourtant je riais. La première fois que je l’ai lu, j’étais auprès de quelqu’un, j’ai ri à plusieurs reprises. La personne m’a donc, à un moment, regardée bizarrement en disant « Mais enfin, pourquoi tu ris ? D’après ce que tu m’as dit, c’est une histoire triste « . J’ai fini par lui lire un extrait. Et la personne a admis que l’auteur avait un talent certain pour trouver un équilibre pour faire preuve d’humour malgré la situation qu’il décrit.

  • Les nouvelles
  • L’humour noir
  • L’écriture de Mathias Malzieu
  • Un roman bien long
  • Une histoire très sérieuse
  • Un texte sans jeux de mots
Nuage de mots liés à la nouvelle de Laurent Pépin : Monstrueuse féérie

Informations complémentaires

Titre : Monstrueuse féerie
Auteur :
Laurent Pépin
Genre :
Sentimental / féerique
Éditeur :
Flatland
Nombre de pages :
100

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