Titre : Larmes de Sang – Tome 1 : La source perdue
Auteur : Khalysta Farall
Genre : Heroic fantasy
Éditeur : Autoédition
Née dans un petit village de campagne française, Khalysta Farall, de son faux nom, aurait aimé naître à une autre époque, dans un autre monde. Alors elle rêve d’ailleurs, qui lui restent imprimés sur la rétine comme une seconde réalité. Elle grandit dans ses songes, et après des études de tapisserie à l’école Boulle, elle décide finalement de revenir à ses rêveries pour les mettre sur papier et les partager.
J’ai découvert la plume de Khalysta Farall avec un des tout premiers services presse que j’ai chroniqué en novembre 2016 : le premier tome de sa saga des Moissonneurs stellaires : Six
Depuis, je la suivais, notamment, à travers ses nouvelles parues dans l’Indépanda. J’ai aussi eu le grand plaisir de la rencontrer au Salon du Livre de Paris au mois de mars dernier. Une rencontre brève sous le signe de la décompression après qu’elle ait présenté son tout nouveau projet au Speed Dating organisé par KDP. Projet que je vous présente donc aujourd’hui et qui a remporté la première place !
Bref, vous l’aurez compris, c’est l’une de ces autrices auto-éditées en qui je crois beaucoup ! Alors, quand elle m’a proposé son nouvel ouvrage en service presse, vous pensez bien que je n’ai pu qu’accepter ! D’autant que c’est de la fantasy… et que ça fait des semaines que je bavais d’envie devant la superbe couverture créée par Benjamin Carré et le magnifique booktrailer, ci-dessous, réalisé par Maëlle :
Et j’ai eu bien raison !
Il s’agit encore d’un de ces livres que je ne peux pas à lâcher tellement je veux en connaître la suite.
J’en retiens essentiellement deux choses :
✩ La facilité déconcertante avec laquelle j’ai été entraînée dans l’histoire
En effet, ça m’a parut impressionnant à quel point l’enchaînement des événement m’a semblé naturel, évident, logique.
Bien que la trame soit, somme toute, plutôt classique pour de l’heroic fantasy, elle bénéficie à la fois d’une scénarisation subtile et d’un l’univers original.
J’ai trouvé habile la façon dont les tenant et aboutissant se révèlent au compte-goutte tout au long du récit. C’est probablement ce qui m’a permis de m’immerger aussi radicalement et aisément dans ce monde.
✩ La douceur qui se dégage de l’écriture et des personnages
Je n’arrive pas à déterminer si c’est moi qui étais d’une humeur à la percevoir plus facilement ou si, vraiment, les personnages transpirent la bienveillance.
Probablement un peu des deux. En tout cas, je n’ai aucun doute à ce sujet concernant le personnage d’Oppa, le père adoptif de Sima. Il est l’incarnation de la gentillesse, de l’intégrité, de la constance et de la fidélité à ses idées. C’est mon personnage préféré, sans le moindre doute, dans cette belle histoire.
À ses côtés, les personnages de Sima et de Gaert, les deux héros de l’histoire, sont également très attachants. J’ai apprécié qu’ils aient un passé pas forcément toujours très joyeux qui explique leur force de caractère !
Les autres membres du petit groupe m’ont aussi bien plu, l’une par son effronterie, l’autre par son mystère et ses bras ouverts, le dernier par sa résignation à endosser une quête qui n’était pas la sienne et à protéger ceux pour qui il n’avait, au départ, que peu de considération.
Et enfin, une mention spéciale à un surprenant petit animal de compagnie qui saura se rendre plus qu’utile !
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :