Retour à la tour de l’Espoir pour les apprentis Épureurs impatients de maîtriser le remodelage cérébral. Plongés dans le système des Réalistes, ils ne soupçonnent pas l’importance des traumatismes qui ont marqué leur évolution.

Malgré eux, ils se retrouveront impliqués dans un conflit qui les dépasse. Qui sont donc les Cybhoms, cette communauté pourtant si éloignée qui ne cesse de menacer les Réalistes ? Ce monde qui se réinvente n’offre-t-il pas assez de place pour que les deux systèmes cohabitent ?

Chronique détaillée

Tout d’abord merci à Meg de m’avoir envoyé le tome 2 et de sa patience, car j’ai pris beaucoup de temps avant de m’y mettre, mais ça vaut vraiment le coup. Maintenant je n’attends qu’une chose : le tome 3.

Comme vous pouvez le voir sur la photo, je l’ai lu sur ma liseuse, du coup j’ignorais systématiquement le nombre de pages par chapitre, et pour être franche ça n’avait aucun impact sur ma lecture, car une fois que je l’ai commencé, je ne voulais plus le lâcher. Je l’ai même pris avec moi durant un week-end dans ma belle-famille et à la moindre occasion je m’y remettais. Ce qui est plutôt rare chez moi. Donc pour le coup, je ne vanterai pas les chapitres courts. Après tout, le livre en lui-même n’est pas extrêmement long, 202 pages c’est juste trop court à mon goût tellement l’histoire est prenante.

Nous retrouvons donc ceux qui sont arrivés au bout des examens pour devenir Épureur. Mais aussi certains de leurs professeurs ainsi que de nouveaux personnages. À la fin du premier tome on reste toujours un petit peu dans le flou en ce qui concerne ce métier, dangereux somme toute, mais pourquoi ? en quoi est-il s’y important de savoir garder son calme en toute situation, mais aussi être aussi sportif, endurant, intelligent, savoir s’adapter et être aussi humain ? Eh bien, on le découvre vraiment en détail dans ce tome-ci. On en découvre aussi beaucoup plus sur ce monde postapocalyptique qui, pourtant, n’a pas subi d’apocalypse. C’est notre monde, notre terre dans bien des années si nous laissons les choses se faire telles qu’elles. On parle beaucoup moins de la nature, mais on y parle davantage de ce qu’est la nature humaine et des guerres.  Sujets difficiles, mais abordés, une fois de plus, de façon très douce, sans exagération ce qui fait que malgré qu’on n’aime pas aborder ce genre de sujet, ici ça passe vraiment très bien. Car personnellement des livres de guerre je n’aime pas du tout. Ici cela ne m’a vraiment pas dérangée, car Meg y aborde le sujet sans s’y attarder dans le détail, mais suffisamment pour comprendre que la guerre fait des ravages même si on ne le souhaite pas. Elle crée aussi des tensions et des difficultés même au sein d’une population qui n’est pas directement liée à cette guerre. Ce qui pour moi fait que ce livre est accessible aux adolescents. En plus de ces sujets, il y a aussi celui de l’amour, la mort, la maladie ainsi que des modifications corporelles grâce à l’évolution de la science, qui ne sont pas toujours simples à aborder, mais là encore le pari est réussi. C’est aborder de façon simple, douce et efficace.

En prime on s’attache aux personnages, ils ont chacun leur personnalité, leurs tics de langages et leurs difficultés personnelles. On se retrouve, forcément, un petit peu dans l’un ou l’autre personnage. Ils sont chacun touchant à leur manière.

Et pour finir, l’évolution de la science proposée ici serait vraiment géniale si cela était possible, il y aurait moins de gens mauvais autour de nous. À condition qu’il n’y ait pas d’abus, comme pour toute lecture utopique. Dans le premier tome se sont les paysages qui m’ont fait rêver, dans le second se sont les possibilités de la science qui m’ont fait cela… Enfin pas tout non plus, mais si j’en dis davantage je vais dévoiler une partie de l’histoire ce qui n’est pas mon but. Donc je ne vais pas m’attarder sur le sujet.  Ce que je trouve bien aussi c’est qu’au moment de la lecture je n’y réfléchissais pas vraiment, je veux dire que j’étais plongée dans l’histoire et non sur ce qu’elle signifiait. Mais une fois le livre fini, j’en parlais à mon compagnon et je me suis mise à réfléchir aux impacts de cette évolution technologique et scientifique sur nous à l’avenir. Si tout cela était possible jusqu’où irions-nous pour pouvoir accéder à la technologie des neurosciences, des greffes, etc. Jusqu’où l’être humain va-t-il pousser la science et la technologie ? D’ailleurs j’ai conseillé cette lecture, comme le premier tome, à un professeur de français pour ses élèves.

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  • A éviter d’avoir à y réfléchir par la suite

Informations complémentaires

Titre : Les Cybhoms
Titre de la série :
Les Épureurs (tome 2)
Auteur :
MEG
Genre :
Anticipation utopique
Éditeur :
Autoédition
Nombre de pages :
202

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