Octobre 2014, le petit Jess a aujourd’hui six mois et grandit auprès de sa maman médium, Léonie, et de Théodore, qui remplit parfaitement le rôle de papa, suite au décès de Jessy. Derrière cette jolie photo de famille continuent toutefois de passer des âmes errantes, tourmentées. En creusant l’histoire de la famille Nybelen, Léonie découvre le passé des jumelles qui, à l’âge de huit ans, ont sauvagement assassiné leurs parents. Leur raison est emprisonnée dans un ancien orphelinat abandonné, au milieu de celle d’autres pensionnaires en souffrance. C’est dans cet endroit froid que Léonie fait la rencontre de l’homme en noir, celui qui la fera vaciller, mais qui restera insaisissable. Théodore, quant à lui, au travers de ses esquisses, se retrouve impuissant à dessiner le danger qui entoure sa muse. Et puis, pour la médium, il y a Zoé, une adolescente rencontrée à ses débuts, qui se perd de plus en plus dans une psychose destructrice, rendant l’intervention des MIP nécessaire à sa survie. Tous, amis, famille, sont à nouveau réunis sur le devant de la scène pour aider les deux mondes, celui des vivants et des morts, à cohabiter encore un peu…

Chronique détaillée

Il y a des différences par rapport aux premiers tomes, notamment il y a un résumé des premiers tomes avant de commencer l’histoire. Et la seconde différence c’est que le livre est séparé en trois parties bien distinctes. Les histoires sont liées, mais ne s’entremêlent pas. C’est un changement radical, mais que j’apprécie beaucoup. 

Ce qui me plaît aussi c’est que l’histoire se passe en Belgique. Ça me change des histoires de fantômes qui se passent la plupart du temps en France ou en Angleterre. 

Nous avons fait un bond dans le temps par rapport à la fin du tome précédent, contrairement au tome un deux et trois qui se suivent, ici ce n’est pas le cas. Malgré tout, l’histoire continue. Les problèmes qui sont apparus à la fin du tome précédent vont revenir. C’est un peu l’objectif d’une suite me direz-vous. Mais il n’y aura pas seulement les problèmes du tome précédent qui vont être remis dans ce tome, mais bien des cas vus par le passé et que Léonie n’a pas pu résoudre. Et ça je trouve ça très chouette. Car quelque chose qui nous paraît anodin lorsqu’on lit les livres et qui nous passe presque complètement outre nous revient d’un coup. On est pourtant prévenu lors du tome précédent, mais je dois admettre que je ne m’attendais pas à ce genre de situation. 

Dans ce tome-ci, il y aura encore l’évolution de certains personnages.  Je trouve que cela rend un côté réaliste à l’histoire, puisque les personnages ne restent pas “figés” dans leur personnalité, ils évoluent au fur et à mesure des rencontres. 

Par contre, la fin m’a profondément étonnée et troublée. En effet, d’habitude, même si j’ai envie de lire la suite, je m’accorde une soirée de repos, je laisse l’histoire tourner un peu dans ma tête, pour éviter de mélanger deux tomes entre eux. Je réfléchis aussi aux suites possibles (bon j’admets que même avec toute mon imagination et mon côté tordu je n’arrive jamais à quelque chose d’aussi étrange, fou, dangereux et tordu que le niveau que Christelle peut atteindre). Eh bien, cette fois-ci, j’ai directement pris le tome 5 pour le lire et enchaîner.

Habituellement on termine sur une sorte de “happy end” avec l’introduction du tome suivant… Ici ce ne sera pas le cas. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de fin ou de happy end… Juste que cette introduction est tellement bien tournée qu’on veut savoir la suite sans attendre.

Cette sensation est d’autant plus forte lorsqu’on a lu les autres livres et qu’on se demande ce qui peut être pire, ce qui peut être encore plus sombre. Car avant de commencer le livre suivant, je me dis “ça ne peut pas être plus sombre, plus violent, plus horrible que le précédent”…

Et pourtant, à chaque fois je suis bluffé par la nouvelle étape. Donc en fait j’avais tellement l’habitude d’être scotché par la suite. Que cette fois-ci je me suis dit que je ne voulais pas attendre, de toute façon je ne devinerais pas ce qui a été écrit. À l’heure qu’il est, je n’ai d’ailleurs pas fini le tome 5 de l’histoire… et je peux déjà vous affirmer que j’ai bien fait de ne pas attendre. Mais j’en parlerai lors de la chronique prévue pour celui-ci. 

  • Les séries de romans
  • Découvrir un pays (la Belgique)
  • Souffrir pour les personnages
  • Une histoire qui ne fait pas peur
  • Du « feel good »
  • Un roman sans tension ni mystère
hantee4-christelle-colpaert-soufflet-nuage

Informations complémentaires

Titre : Tome 4 : La réminiscence du mal
Série :
Hantée
Auteur :
Christelle Colpaert Soufflet
Genre :
Horreur
Éditeur :
The Poetic Shivers Editions
Nombre de pages :
343

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :

 

Commandez-le sur :

Mes autres chroniques des romans de l'autrice

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.