Il y a peu Christelle Colpaert Soufflet à gagné le prix de « Lire en Soissonnais 2018 » pour son livre Abandonnée qui est super je vous le recommande chaudement. Mais ici je souhaite vous parlez de celui qui m’a fait découvrir l’auteure.
Alors tout d’abord, je suis tombée sur son livre lors d’un festival de film fantastique et d’horreur le BIFFF (oui oui ce n’est pas le premier auteur que je rencontre là, car c’est un festival immanquable à mes yeux, mais passons). Bref, je tombe sur une couverture un peu spéciale. Le titre m’attire et la quatrième de couverture n’en parlons même pas. Conquise, je l’achète et le ramène dans ma PAL (pile à lire) avant de l’oublier quelque temps. Et puis, un beau jour, souhaitant lire autre chose que mes livres fantastiques, je retombe dessus. Et me voilà embarquée dans une histoire glauque que je termine en moins de 48 h. J’ai même râlé après les gens autour de moi « parce que franchement, c’est un sacrilège de couper quelqu’un dans la lecture d’un livre aussi génial » .
Et, un peu plus d’un an plus tard, je voulais faire une chronique sur cette auteure que j’adore. En dehors de celui-là, elle a écrit sur bien d’autres sujets… Attention âmes sensibles, s’abstenir ! Christelle Colpaert Soufflet propose des histoires policières (ou plutôt de privé), des maisons hantées et j’en passe. Il m’était difficile de choisir parmi tous alors le plus logique était donc celui-ci, mon premier. Me voilà donc replongée dans l’histoire d’Eva Lorca et d’Henri Ficheaux pour me remettre tous les détails en mémoire et faire une chronique correcte qui vous exposera le talent de Christelle.
Éva Lorca, chroniqueuse à succès du magazine people «Murmures d’ici et là», est victime d’une violente agression qui la laisse au seuil de la mort. Elle sort de l’hôpital après plusieurs mois avec le besoin de s’isoler du reste du monde. Pour tenter de se reconstruire, elle emménage dans son dernier caprice, une immense maison de maître qu’elle a exigé en échange du divorce que demande son mari. Éva commence à explorer sa nouvelle demeure et trouve dans un coffre au grenier les mémoires de l’ancien propriétaire des lieux, Henri Ficheaux. Éva découvre alors au fil des pages de ce journal intime la descente aux enfers d’Henri et les crimes de plus en plus atroces dont celui-ci s’est rendu coupable. Au fil de sa lecture, un lien étrange se tisse entre Éva et Henri. Elle va remonter cette piste sanglante jusqu’à trouver l’horreur, mais cette enquête aidera-t-elle Éva à se relever, ou l’entraînera-t-elle dans les abîmes jusqu’à ce que sa raison défaille ?
Source
Bien que se soit une relecture, j’étais dans le même état de tension que la première fois : lorsqu’il fait sombre dehors, le coin de mon œil voit des choses qui n’existe pas, quelqu’un qui passe sur mon balcon, ou qui se cache dans le coin de la pièce… Le stress des découvertes au fur et à mesure de l’histoire, le coté horrible des exactions d’Henri. Va-t-il s’arrêter un moment ? Va-t-il se faire avoir par la police ? Comment passe-t-il inaperçu ? Eva devient-elle folle ? Qui profite d’Eva ? Est-ce que le beau Lauriant est sincère ou est-il de mèche avec les autres ?
Évidemment, même si j’avais, cette fois-ci, la réponse à toutes ses questions, ce sont les détails qui m’échappaient : tiens et ça elle le trouve ou pas ? Où va-t-elle ? Que va-t-elle faire maintenant ? Tiens n’y a-t-il pas ceci qui se passe, mais alors quand ? Bref toute une autre série de questions.
Eva Lorca est une femme brillante et manipulatrice, elle incarne bien le dicton qui dit « Lorsqu’une femme est trahie même le diable s’assoit pour prendre des leçons » ou encore « La vengeance est un plat qui se mange froid ».
Henri Ficheaux est le digne représentant de la définition du psychopathe, persuadé de la légitimité de ses actes tous plus cruels les uns que les autres.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :
- La page Facebook de Christelle Colpaert Soufflet
- Le site officiel de Christelle Colpaert Soufflet
- Le site de Livr’s Editions